Une étude de prévalence des maladies chez les dindons sauvages a été menée en 2023-2024 par la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et le ministère de l’Environnement (MELCCFP) à l’aide de chasseurs dans plusieurs régions du Québec. Le constat de cette étude est que les dindons sauvages représentent actuellement un très faible risque de transmission de maladies aux troupeaux commerciaux de volailles. Les maladies recherchées étaient l’influenza aviaire, Mycoplasma gallisepticum, maladie de Newcastle, Salmonella, Campylobacter, réovirus et certains parasites.
Afin que les dindons sauvages ne deviennent pas un réservoir de ces pathogènes, l’EQCMA recommande aux éleveurs de maintenir les mesures de biosécurité dans les élevages, notamment pour la gestion des tas de fumier et l’accès aux structures d’entreposage du fumier.
Pour plus d’informations sur cette étude, consultez le communiqué ci-dessous.
Vous trouverez ci-dessous des fiches explicatives et des vidéos créés par l'AVIA ainsi que des présentations réalisées lors de conférences sur des maladies avicoles.
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Maladie virale émergente
Mai 2024 | Le Métapneumovirus aviaire (MPVa) est une maladie contagieuse qui cause une infection du système respiratoire principalement chez les dindons, les poulets et les canards; les dindons étant particulièrement sensibles à ce virus.
Cette maladie est aussi connue sous le nom de Rhinotrachéite virale du dindon et Syndrome infectieux du gonflement de la tête chez le poulet.
Les oiseaux sauvages et migrateurs sont le réservoir naturel de ce virus. Jusqu’à présent, aucun vaccin n’est approuvé contre cette maladie au Canada et aux États-Unis. La biosécurité est donc la seule option pour prévenir l’introduction du virus dans les poulaillers.
Le MPVa n’est pas une préoccupation en matière de salubrité des aliments ou de santé humaine.
Le MAPAQ produit un rapport en santé avicole 4 fois par année en collaboration avec les médecins vétérinaires membres du Réseau aviaire. Ces rapports résument certains aspects de situations cliniques ou autres rapportés par les médecins vétérinaires et le laboratoire de diagnostics du MAPAQ.
Une version abrégée du rapport est produite à l’intention des producteurs et intervenants du secteur avicole québécois. Ce document permet d’être au fait de l’évolution de la santé avicole au Québec sur une base régulière et, au besoin, des recommandations peuvent être émises par les vétérinaires du réseau aviaire pour une meilleure gestion des maladies d’intérêt.